L'élevage d'insectes
Connaissez-vous Black Soldier Fly?
Hermetia illucens ou mouche soldat noire, est originaire des pays tropicaux. Elle a cependant réussi à s’acclimater à la plupart des régions du monde.
Cette espèce est connue depuis plusieurs années car ses larves ont capacité à ingérer énormément de biomasse. C’est une solution pour réduire les déchets organiques et ainsi limiter le gaspillage alimentaire !
La mouche soldat noire n’est pas invasive et elle ne transmet pas de maladies. Elle est donc inoffensive pour l’homme et ne menace pas la biodiversité. Au contraire, elle apporte des solutions aux problèmes environnementaux.
En effet, ses larves ont la faculté de digérer tous les types de déchets organiques. Elles doivent se nourrir pour stocker un maximum d’énergie. Après plusieurs semaines au stade larvaire, elles se métamorphosent en mouches adultes. L’adulte a la particularité de ne pas avoir de bouche ni de tube digestif. Ce stade ne dure que quelques jours, pendant lesquels la mouche va entièrement se consacrer à la reproduction (trouver un partenaire, accouplement, ponte).



Vers une agriculture durable
L’élevage d’insectes ou entomoculture, est une activité particulièrement prometteuse lorsque l’on parle d’agriculture durable. Les larves des mouches soldat noires offrent de nouvelles perspectives en termes de valorisation des déchets organiques, en complément des solutions actuelles telles que la méthanisation et le compostage. Les nutriments des insectes sont utilisés en alimentation animale, sous forme de protéines alternatives pour tous les animaux qui en consomment naturellement (volailles, oiseaux, poissons, chiens, chats, reptiles, rongeurs…)
L’entomoculture est une alternative car l’élevage d’insectes consomme peu de ressources et est faiblement émettrice de gaz à effet de serre.
Notre production s’inscrit donc dans une dynamique d’économie circulaire et durable. Nous tenons à être le plus respectueux possible de l’environnement. C’est pourquoi les larves sont nourries exclusivement avec des coproduits issus de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire locale.
Grâce à cette optimisation des ressources, la protéine d’insectes produite sur notre élevage est la protéine qui rejette le moins de CO2 lors de sa production.